Tout comme le stress, il y a la « bonne » peur qui protège et nous empêche de prendre des risques inconsidérés et la « moins bonne » peur qui nous empêche d’agir, de faire, d’être ou parfois de vivre tout simplement. Tout comme le stress, si je n’ai pas conscience de mes peurs, elles me grignotent de l’intérieur. Les peurs sont multiples, imaginaires ou réelles, elles peuvent s’inscrire :

  • autour de la vie (peur de vieillir, des dépendances, de ne pas dormir, de ne pas exister, de mourir…),
  • autour de la sécurité (peur du conflit, de l’agression, de l’injustice, de la contrainte…),
  • autour de nos repères extérieurs (peur du rejet, de la critique, du jugement, de dire non, de perdre sa place, de ne pas s’affirmer..)
  • autour de l’estime de soi (peur de ne pas être parfait, de ne pas pouvoir, savoir, de ne pas être légitime (syndrome de l’imposteur), de parler devant tout le monde…)
  • autour de l’avenir (peur de l’inconnu, du changement, de l’échec, de la réussite …)

Qu’elles soient réelles ou non, elles sont, et elles peuvent nous faire fuir, nous paralyser, nous encourager à mettre des stratégies en place pour les éviter.

Rappelons l’adage « tout ce à quoi tu résistes, persiste et tu fais face, s’efface ». Il y a un moment où il est essentiel d’affronter nos peurs.

Voyons comment nous pouvons apprivoiser nos peurs au travail ?

1 – Soyons conscient(e) et indulgent (e)

N’ayons pas peur de nos peurs et mettons de la conscience dans nos évitements, fuites, empêchements, angoisses ou autres manifestations. Lorsque nous réalisons une de nos peurs, soyons gentil(le) avec nous même et accueillons la à bras ouverts.

2 – Ecoutons notre corps et notre mental

La peur est l’une des 6 émotions (avec la joie, la colère, la tristesse, le dégout et la surprise) et donc, elle est physiologique. Par l’accueil des sensations, souvent très désagréables, l’intensité diminue. Puis j’écoute mon discours intérieur et je le compare à la réalité : Est ce vrai ? souvent NON

Les trucs pour calmer le corps :

  • pour dénouer les tensions
    Debout, étirez vos bras sur le côté et vers le haut, étirez tout votre corps et relâchez
    Inspirez, remontez vos épaules et contractez les puis expirez
  • pour calmer la montée de stress
    Calmez votre esprit et vous dire intérieurement des affirmations positives
    Vous mettre à l’écoute de votre respiration jusqu’à ce qu’elle devienne naturelle
    Visualisez un personnage qui incarne pour vous la force, le courage…
    Imaginez que cette personne et ses qualités rentrent dans votre peau, vous ne faites qu’un
    avec elle et vivez les sensations, à ancrer dans le mental et dans le corps
  • Pour stopper la peur : Allez dans votre paysage ressource (un paysage secure) et lorsque vous vous sentez en paix, vous pressez le pouce et l’index de votre main directrice et vous ancrez ainsi le paysage paisible et dès que les pensées reviennent, vous le refaites et vous prenez une grande inspiration avec le geste signal et expirez tranquillement. Répétez cet exercice et ainsi vous programmez un état de tranquillité

3 – Cherchons le besoin non satisfait

Derrière chaque émotion se cache un besoin. Dans le cas de la peur, les besoins sont souvent la protection, la sécurité, l’aménagement d’un filet de sécurité ….

4 – Allons plus loin et mettons du sens

Mettre du sens, c’est se poser des questions comme par exemple :

Si ma peur avait une voix, qu’est ce qu’elle me dirait ?

Quel est l’objet réel de ma peur ?

Est ce que ma peur est ancienne (scénarique) ou nouvelle ?

Et dans le pire du pire, qu’est ce qui se passe ?

Qu’est ce qu’il me faut pour faire face à cette peur ?

Et n’oublions pas de nous féliciter si nous arrivons à l’apprivoiser, petit à petit !!

Cet article a été rédigé par une personne réelle et non de l’intelligence artificielle