A la recherche de son Ikigai (épisode 1)

Connaissez vous l’Ikigai, terme japonais que l’on pourrait définir comme « la raison d’être ».

Cette notion d’Ikigai vient de Okinawa (au sud du Japon), la région des centenaires, et consiste à trouver notre raison d’exister, celle qui nous pousse à nous lever le matin et se sentir acteur-trice de notre vie. Les habitants d’Okinawa sont connus pour leur longévité, attribuée à leur alimentation, mais aussi à leur style de vie sans stress.

« Ki » signifie « vie » et « Gai » qui vaut la peine. Pour faire simple, c’est le but de notre vie !

Pour atteindre notre Ikigai, nous devons combiner 4 éléments :

Si je me fais plaisir uniquement, je serai satisfait(e) mais je peux me retrouver dans la précarité,
si je suis utile au monde, je serai satisfait(e) et excité(e) mais je peux avoir un sentiment d’incertitude,
si je suis bien payé(e) grâce à ma profession ou ma mission, je vais me sentir confortable mais avec une impression de vide,
et enfin si j’utilise mes talents, dans mon métier ou ma passion, je vais me sentir satisfait(e) mais avec une impression d’inutilité.

Au centre du diagramme, se trouve l’Ikigai. C’est vraiment la composante des 4 éléments qui favorise l’Ikigai. Il est lié à ma motivation et mes ambitions, mes rêves, mes projets et mes envies. Nous avons toutes et tous un Ikigai mais pour le trouver, nous devons nous interroger sur ce qui fait sens pour nous, sur nos talents et ce que nous aimons vraiment faire. C’est une vraie introspection qui n’est pas toujours évidente à faire.

Je vous propose sur ce blog d’aborder 5 étapes qui peuvent nous permettre d’atteindre ce sommet de la raison d’être !

Dans cette épisode, je vous propose la première étape est adopter les clés anti âge.

La première chose est de gérer notre stress. Le stress est l’assassin présumé de la longévité. Pour le gérer, nous devons tout d’abord le reconnaître dans notre corps (car souvent, nous n’avons pas conscience d’être stressé) et ensuite de mettre des outils en place pour nous détendre (étirements, respirations, méditations, bains et douches…), nous y reviendrons. Puis, il est important de se bouger….

Ensuite, la qualité du sommeil fait la différence. Il est important de favoriser des bonnes nuits (entre 6,5 et 7,5 heures par nuit). Et enfin, l’attitude par rapport à la vie, aux évènements, à nos émotions, aux difficultés, qui va nous aider à rester en bonne santé.

Voici un poème qui peut nous inspirer et nous aider à devenir des joyeux centenaires!

Vie saine et ordonnée

Nourriture modérée

Ne pas abuser des médicaments

Chercher par tous les moyens de ne pas se laisser altérer par quoi que ce soit

Exercice et divertissement

Aucune appréhension

Ne pas resté enfermé, avoir beaucoup de contacts

Et toujours une occupation

Photo de couverture : Anthony Froidevaux