Combien de fois, dans la journée, êtes-vous conscient ?
La conscience se définit comme une connaissance immédiate de sa propre activité, de sa réalité. C’est la capacité de voir, de sentir, de percevoir ce qui se passe, en nous et en dehors de nous.
Prenons la conscience professionnelle par exemple. Elle se définit comme le soin que nous portons à notre tâche. Nous cherchons à faire au mieux tout en envisageant de faire autrement, d’être créatif dans la manière de faire. Alors nous développons une capacité à nous observer et à réfléchir sur notre manière d’accomplir notre tâche. Pour avoir une conscience professionnelle, nous devons nous sentir impliqué, motivé et reconnu.
En allant plus loin, la conscience de soi, c’est être capable de nous observer d’un point de vue mental, corporel et émotionnel. Dans le travail, cette conscience de soi permet d’identifier nos limites et nos forces. Souvent, nous ne voyons en nous que ce qui ne va pas alors qu’avec plus de conscience, nous réalisons que nous avons des potentiels et des capacités insoupçonnées. Le travail est le lieu idéal pour apprendre à se connaître. Et se connaître est l’étape indispensable pour s’apprécier.
Enfin conscience de nos paroles, de nos actes et de leurs impacts. Tous nos actes et nos paroles ont une incidence sur l’ensemble. Parfois, nos peurs, nos colères, nos frustrations nous font perdre la conscience de soi et de l’autre. Se parler dans le respect et avec bienveillance nécessite en préalable avoir conscience que ce n’est pas vraiment le cas. Conscience de faire la différence. Nous avons également de maintes occasions d’agir d’une façon écologique avec soi, le groupe et l’environnement.
La conscience permet d’être plus créatif, de prendre du recul et se sentir plus vivant, par rapport à soi et avec les autres.
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